Hello! Nous voilà pile à la mi-septembre, un pied dans l’été, toujours, et un autre dans l’automne, qui pointe tout doucement le bout de son nez. J’adore cet entre-deux entre fraicheur, luminosité douce et couleurs qui commencent à prendre de belles teintes jaunes à orangées. Les balades se font plus agréables, moins étouffantes, les nuits plus douces, la fatigue de changement de saison s’installe, on ralenti petit à petit.. Oh oui, j’adore ce changement de rythme à tous les niveaux 🍂
C’est l’occasion enfin de sortir les citrouilles et déco d’automne 🍁🎃
Je n’ai plus fait de puzzles ni spécialement regardé de séries télé depuis le dernier billet, l’envie n’était pas spécialement là pour l’un comme pour l’autre, bien que j’aie repris Bridgerton, que j’avais vu à l’époque de sa sortie (et pas vu les saisons suivantes) et le niveau de hype n’est plus le même 😂 On a abandonné Flash, mon compagnon avait pris de l’avance et terminé une saison entière sans moi mais ce n’était pas bien grave, l’un comme pour l’autre, on n’avait pas envie de continuer l’aventure et de suivre les dernières saisons de la série qui, pour moi, ne retrouvait jamais l’équilibre aventure/drame/famillial des deux premières saisons, et je n’étais pas spécialement fan des nouveaux personnages introduits. L’idée même des crossover qui se multiplieraient et des références à coté desquelles je serais passée puisque je ne suis aucune des autres séries DC à coté a été l’élement décissionnel dans cette absence d’envie de poursuivre la série..
A la place, j’ai joué davantage à la console, et lu beaucoup plus 📚 Choisir une activité, c’est renoncer à une autre et ça permet de faire des pauses pour mieux y revenir 😁
🎮 Coté jeux : j’ai repris un peu en main la switch et parcouru ma longue liste de souhait dans les titres indés, je profite de promos pour les acheter au fur et à mesure ˆˆ
J’ai craqué ces dernières semaines tour à tour sur :
🩳 Down in bermuda: un court jeu d’exploration façon point’n click sans plus d’intérêt que ça, on suit un gus qui s’est échoué sur une île et qui essaye genre 40 ans après de s’en barrer, je ne sais même plus l’histoire tellement c’est sans intérêt, le support switch ne se prête pas bien au titre, c’est difficile de bien appuyer, faire pivoter, déplacer des choses puisqu’on ne fait que ça un peu au hasard. C’aurait été mieux sur PC avec une souris. Je ne l’ai pas terminé, j’y reviendrais à l’occasion et je suis contente de ne pas l’avoir payé plein pot 🫣
👩🌾 Rune Factory 4 : j’avais toujours entendu du bien à propos de ce titre de la série des Rune Factory et Harvest moon, beaucoup semblaient le considérer comme le meilleur titre, du coup à 5 euros au moment de sa promotion, j’en ai profité pour le découvrir et définitivement, les jeux de type Rune n’arrivent pas à m’accrocher. Je trouve ça lent et aux dialogues bateau, je ne saurais l’expliquer mieux que ca mais la facon de cultiver et de discuter avec les gens ne m’attire pas du tout, je pense que du coup, ce sera la dernière fois que je tenterais un titre de cette série puisqu’à chaque fois, la sauce n’a jamais pris. Mais, en mettant de coté le manque d’intérêt pour moi pour cette licence, je dois reconnaitre que graphiquement, ce titre était plutôt joli et les bruitages ainsi que la bande-son assez réussis.
🎇 Rituals of Raven: après avoir parcouru des reviews enthousiastes sur ce titre indie exclusivement développé par une équipe féminine, et avec l’envie encore de parvenir à trouver un jeu de gestion/simulation qui me plaise, j’ai craqué sur Rituals of Raven plein pot, une quizaine d’euros pour facilement plusieurs heures de jeu, ce n’était pas cher payé, d’autant plus que globalement, le titre est assez réussi. La narration est travaillée, la direction artistique est originale, à tel point qu’elle ne plaira forcément pas à toustes, il y a un énorme effort d’inclusivité jusque dans les dialogues, et enfin, le gameplay est pour le moins original.
Le jeu se base sur un systeme de gestion où vous déléguerez vos tâches à des golems via un systeme de deck que vous allez optimiser. Si vous êtes une habitué.e du code, de l’optimisation et doté d’une bonne mémoire surtout, vous allez adorer ce jeu je pense!
Une fois le système pris en main, vous vous départagerez entre minage, agriculture, collections d’objet, croissement de plantes et diverses choses que vous demanderons vos amix dans le titre pour avancer dans la quête principale et les multiples quêtes annexes. Au premier abord, le jeu se veut très cosy, avec une bonne palette de personnalisation, une bande son douce et un univers assez mim’s mais pas neuneu pour autant. Il m’a fallu un petit moment pour me familiariser avec le gameplay, d’autant plus que tout ne se débloque pas rapidement et ce n’est qu’au fil des heures qu’on accède à de nouvelles cartes qui vont venir simplifier l’automatisation des récoltes et l’accès à de nouvelles zones.
Mais, après quelques sessions de jeu, j’ai commencé à sentir des limites au plaisir, ça commençait pour moi à devenir trop ardu de gérer les cultures, de tenir compte de la lune, de regarder pour optimiser au mieux la gestion par zones et etc, à tel point que j’en ai perdu le plaisir de jouer et que je pense que c’est typiquement le genre de titre qui plaira avant tout aux mordus du genre gestion et qui voudraient sortir du cadre tout mignon par exemple des Harvest Moon pour tester une autre façon de simuler la gestion de l’agriculture (la partie sociabilité et pécunière est très secondaire ici, voire inexistante dans le sens où ça n’a d’impact sur les relations entre les personnages et le développement de votre “affaire”). Je l’ai mis de coté, peut-être que je le referais à l’occasion depuis le début en faisant mieux les choses je pense, parce que ce n’est également pas non plus le genre de titre qu’on peut mettre en pause et y revenir x temps plus tard sans s’y sentir paumé 🙃
🐵 Gibbon: beyond the trees: une fois de plus, j’ai profité d’une promotion pour acheter ce titre des studios Broken rules dont j’avais adoré Old Man Journey, un puzzle-game attachant et très beau 🧩. Titre engagé, Gibbon: beyond the trees vous met dans la peau d’un gibbon, une espèce menacée de singe en Asie, tour à tour avec sa famille puis chassé de son habitat naturel, braconné et séparé de sa famille 🐒. Sans paroles, on passe une à deux heures en fait à se balancer de branches en branche, de toit en toit à travers d’une série de tableaux qui dépeigne l’habitat naturel au fur et à mesuré dévoyé par l’homme et les machines. J’ai trouvé ça hypnotisant de se balancer, réussir ses sauts, je n’ai pas vu l’heure passer mais en dehors de ça, le titre ne m’aura pas laissé une empreinte marquante. Je ne me suis pas sentie plus que cela sensibilisée à la cause, enfin pas plus que je ne le suis déjà de manière générale en faveur des animaux et de la nature, ni prise par ce qui était montré dans les divers tableaux à cause justement du gameplay qui occulte tout le reste car il est difficile de s’attarder sur les détails et c’aurait été plus intéressant du coup de faire un court jeu davantage nattarif et interactif qu’une course rapide à travers les arbres où on est plus concentré.e à réussir ses sauts qu’à faire attention au reste. Dommage, car j’aime beaucoup les studios qui, d’une manière ou d’une autre, se servent du support du jeu vidéo pour sensibiliser à une cause et sortir du simple divertissement, en devenant un médium d’expérimentation ou de sensibilisation. L’expérimentation est là, mais on passe à coté de la sensibilisation pour moi 🙈
Des jeux finalement en demi-teinte, après avoir été plus qu’agreablement surprise par des titres comme Old man journey ou Spiritfarer, ces derniers titres rejoignent le cimetière des jeux moyennements appréciés ou à recommencer un jour, en compagnie de The last campfire, Arranger, Bloom Town. J’ai Paper Trail aussi que j’avais bien aimé mais mis en pause, il faudrait que je le relance pour le terminer ☺️
J’hésite fort entre réinstaller la ps4 et (re)faire un RPG dessus, j’en ai plusieurs qui m’attendent dont le remake de Final Fantasy 7 remake qui me fait de l’oeil, acheter des titres Mario à faire sur la switch parce que ça fait un bail que je n’en avait plus fait un et que le genre plateforme me manque fort ou de craquer sur un autre titre indé, Moonstone Island me fait beaucoup de l’oeil, ou encore Tiny Bookshop qui a l’air super addictif. Je ne suis pas sortie de l’auberge avec tous ces choix et envies diamétralement opposées, et en plus plus j’ai de choix, moins j’arrive à me décider. Décidément, je suis vraiment un cas désespéré 😂
Du coup, coté lecture, j’ai été aussi productive ces dernières semaines, entre séries abandonnées en cour de chemin, one shot plaisant à lire, et addiction à un whodunit moderne, je vous fait le point sur tout ça ci-dessous 👇
🕵♀️ La demoiselle et le mousquetaire: je suis à fond dans la série de cinq ou six volumes (ou plus) La demoiselle et le mousquetaire de S.D Fischer, ce sont des whodunits qui se déroulent au 17ème siècle en France, c’est frais, moderne dans le propos, légèrement romantique sans que cela n’empiète sur l’aspect enquête de chaque tome, j’en suis au troisième et jusqu’à présent, je me suis prise au jeu à chaque fois de découvrir la personne coupable du crime qui semble n’arrive qu’en présence de Joséphine et du comte, couple à en devenir (on n’est pas aveugles 👀) qui bute sur la différence de classe sociale et les codes de la société. C’est gentiment piquant et divertissant, avec une plume fluide qui ne se perd ni en longeur ni en digressions inutiles, et l’autrice semble vraiment attachée à ses personnages qu’elle fait évoluer au fil des tomes, à petite dose, en apportant à chaque fois un nouveau décor, et de nouvelles relations. Bref, jusqu’à présent j’adore, ça change de d’habitude!
Source image : Babelio
👑 La reine traiteresse: la série de livres citée ci-dessus fait d’ailleurs suite à l’abandon de la série Le pont des tempêtes. Vous vous rappelez que j’avais beaucoup aimé le premier tome malgré ses quelques faiblesses d’écriture, grâce notamment à un lore qui recelait de belles promesses pour la suite, une héroïne en proie à une dualité due à un savant lavage de cerveau, et d’un partenaire loin du cliché de l’homme viril obsédé par la chair. J’ai lu le second tome, dont j’avais beaucoup aimé les débuts où on faisait enfin connaissance avec le passé de Lara par l’apparition de ses soeurs, ce qui levait le voile sur plusieurs chosées passées à la trappe dans le premier volume, et sur l’emprisonnement de Aren avec une bonne part de psychologie simple mais efficace et des antagonistes qui se dévoilent mieux. Avant que le tout ne soit tué dans l’oeuf et se conclue de façon expéditive, je n’ai pas compris ce procédé d’expédier et de releguer à nouveau au placard tous les personnages secondaires et de stopper net le dévelopement du lore puisque cette partie-là est une duologie, les tomes suivants s’axaient autour d’autres personnages, ce qui ne m’intéressait pas du tout au vu de la manière dont cette duologie se concluait 🤷♀️
Source image : Babelio
🐉Le petit guide de Miss Percy ou comment élever un dragon britannique: Sur cet abandon, j’avais enchainé sur une autre série, “le petit guide de Miss Percy ou comment élever un dragon britannique” qui me faisait de l’oeil depuis sa sortie. J’ai également déchanté et je n’ai pas attendu de le terminer pour arrêter mon avis, j’ai laché l’affaire avant les cent dernières pages.
Honnêtement, ce n’est pas une mauvaise lecture, le problème ne vient ni de l’histoire qui est originale, ni de l’approche agréablement féministe, qui met bien en valeur son héroïne somme toute banale au premier regard: effacée, soumise, gentille jusqu’à qu’une succession de petits événements la poussent à examiner sa vie autrement, non sans une certaine dose d’angoisse et d’audace parfois. J’ai beaucoup aimé Penny à qui il m’a été facile de m’identifier, étant une grande anxieuse et une people pleaser. C’est par ailleurs assez rare d’avoir ce genre de caractère dans les romans, avec autant de réalisme, à l’inverse des traits identiques mais forcésnou exagéré dans les comédies plutôt girly. le problème n’est pas de ce côté mais plutôt du rythme. C’est assez lent, ce qui aurait pu ne pas être un problème, mais c’est une lenteur qui dérange. Une sensation de marasme habite l’écriture, je ne l’ai pas sentie particulièrement vivante, habitée. Plutôt mécanique, et quand elle s’en écarte pour y mettre un semblant de pep’s avec les réflexion entre parenthèses ou les description, c’est long et souvent superflu et en incohérence avec le reste du style. J’ignore encore si je vais enchaîner sur la suite en espérant une évolution dans le style et le rythme, car au fond l’histoire est plutôt bien, Penny et le Pasteur forment un duo (ou plutot un trio avec la gouvernante) attachants, et Fitz, comment ne pas vouloir savoir de quelle manière il va évoluer ? Affaire à suivre…
Source image : Babelio
🧙♀️ La société très secrète des sorcières extraordinaires: et enfin, last but no least (ça s’écrit bien comme ça ? 😂), j’ai aussi lu ce petit cosy fantasy tout doux, qui se lit comme un bonbon, aux personnages ultra attachant, de l’humour qui fait mouche, une romance prévisible mais légère comme tout et une protagoniste principale racisée, chose plutôt rare à souligner, qui évolue par ailleurs en présence d’autres personnes racisées qui ne font pas de la figuration ou relegués à des rôles stéréotypés. Le livre est inclusif, moderne et très agréable à lire, un vrai bonbon! et c’était également le genre de roman dont j’aurais voulu des développement parallèles avec des suites, des spinoff et tout. Bon, ce n’est pas le cas et ça ne le sera sûrement pas, mais en tout cas, si vous cherchez une lecture douce, amusante, avec un pied dans la réalité, elle sera faite pour vous 🫶
Source image: Babelio
Et voilàààà, je vous le disais, je n’ai pas chômé même s’il y a eu plusieurs abandons (qui ne se sont pas fait en cinq minutes non plus hein!) cette pause TV m’a permis d’avancer dans plusieurs jeux et livres qui m’attendaient, je pense que je vais continuer sur ces médiums-là, je dois dire que coté TV la proportion de séries tv à (re)voir est tellement immense, et n’en parlons pas des films que j’ai totalement laissé à l’abandon ces dix dernières années 🫣, que ça me freine à mort de faire un choix. Comme je vous le disais, trop de choix tue la décision dans mon cas, et encore… j’ai la déception facile, ce que tout le monde peut adorer, moi ça peut vite me saouler ou me décevoir, du coup je me méfie de ce qui est à la “mode” aussi 😆
Mais si tu as des films, séries, livres, jeux à me faire découvrir, que tu as consommé dernièrement et adoré ou détesté, partage-moi aussi tes reviews de tes dernières semaines, qui sait que tu me feras découvrir des pépites 😜
On se dit à bientôt ? 😽
Manon 🍁